Si vous avez des envies de pensées philosophiques, un trop plein d'émotion, ou simplement vu une feuille se poser sur le pare-brise de votre voiture en plein embouteillage… Le haïku est le remède. C'est une petite poésie qui n'a pas le but de faire des vers mais de décrire votre émotion présente, aussi éphémère soit elle.
Je suis particulièrement mauvais en Français alors je me voyais mal écrire de la poésie mais le haïku est à la portée de tout le monde. Sa structure est simple, et souple. Vous l'écrivez, et déjà il ne vous appartient plus chacun en comprendra selon son humeur une vision toute personnelle.
Style de poésie Japonaise dont la paternité reviendrait à Bashô (1644-1694), elle reste même de nos jours très populaire au Japon et à travers le monde. Il existe différentes écoles qui ont leurs propres règles. Si vous cherchez à connaître l'histoire du Haïku dans tous ses détails visiter d'autres sites.
Je serais tenté de vous dire, "on s'en fout! Faites vous plaisir" mais il y'a quelques règles à respecter qui vous permettront de vous faciliter l'écriture et finalement vous éviteront de vous perdre dans les méandres des structures grammaticales, poétiques, etc… Avant de courir il faut savoir marcher.
Le Haïku se compose de 3 vers avec si possible 5, 7 et 5 syllabes. Après le contenu de ses trois vers varient énormément, pour ma part j'ai choisie de garder l'une des premières constructions qui consistaient à tenter de tout faire passer par des images de la nature, des animaux :
L'idée est de ne pas s'attacher à faire une description parfaite des lieux et choses qui ont fait votre haïku mais plus de l'humeur qui s'en découle… Bref il se peut qu'en relisant votre Haïku quelques heures ou quelques jours plus tard vous ne sachiez plus le pourquoi de cette description mais si sa lecture vous provoque un petit quelque chose alors c'est gagné !
Très souvent les traductions de Haïkus se concentrent plus sur la signification de vers et des mots plutôt que sur le respect des syllabes. Ne vous fiez donc pas aux tailles.
Les montagnes lointaines dans les prunelles de la libellule Issa |
. | . | Glace Difforme reflet Surpris par la lame Le réveil de la mort GhumShan |
. | . | Hiver de tous les ancêtres Le cricket s'incline Vie offerte donne le respect GhumShan |
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Elle a frémit la fleur Abeille posée Essence d'une vie à venir GhumShan |
. | . | Sur mon chapeau la neige Elle me paraît légère Car elle est mienne Kikaku |
. | . | Froid sur le manche de hache l'arbre que j'abats comme il est calme Issekiro (écrit de mémoire) |